Derrière ce titre un tant soit peu racoleur, ce cache pourtant une question tout à fait pertinente : quel nœud de cravate est le plus approprié ? Vous devinerez sans peine que derrière cette question, se cache une réponse un peu plus compliquée qu’il n’y paraît, qui dépend de quelques facteurs à prendre en compte.
Car en effet, il existe des dizaines de nœuds différents, du plus simple au plus farfelu. Chacun comporte ses avantages et ses inconvénients, et est plus ou moins approprié en fonction de plusieurs critères déterminants : le contexte, votre tenue, votre carnation, la culture de votre pays (par exemple en France on voue un culte au demi Windsor alors que c’est un nœud difficile qui rend peu souvent honneur à celui qui l’arbore). Je vous propose donc de faire un petit récapitulatif en trois points pour déterminer quel nœud de cravate vous correspond le mieux !
Bien déterminer le contexte
À priori, si vous portez la cravate, c’est par obligation professionnelle, rare sont encore les amateurs qui portent la cravate en dehors d’un contexte business. Soit, ce n’est pas grave et le but, c’est de rendre le port de la cravate agréable et flatteur plutôt que désobligeant et gênant ! Partons du principe donc, que vous devez porter la cravate pour travailler. Dans ce cas, vous pouvez oublier les ¾ des nœuds qu’on peut trouver sur internet. Il faut se concentrer sur quatre nœuds principaux : Le four in hand, le Prince Albert, le demi-Windsor et le Windsor. Tous les autres seront moins adaptés à un univers formel.
Prendre en compte les proportions de sa tenue et la forme de son visage
Dans les quatre nœuds cités plus haut, il y en a deux qui sont longs et fins : le four in hand et le Prince Albert. Ils sont les plus polyvalents et iront avec toutes vos tenues. Surtout si vous possédez des cols étroits et fins. Ils mettront en valeur tous les visages, notamment carré en les allongeant un peu (ce qui permet de rééquilibrer le visage). Tandis que les deux nœuds Windsor, prennent plus de place, il faut donc porter des chemises aux cols larges et évasés. Ils mettront en valeur les visages fins, en leur faisant prendre du volume (même principe inversé que le précédent exemple).
Travailler sa goutte (ou dimple en anglais)
Personnellement, je n’envisage pas une jolie cravate sans une belle goutte. La goutte ? C’est ce petit creux qui se niche délicatement à la sortie du nœud. Bien travaillé, il confère du volume et de la profondeur à votre cravate plutôt qu’un aspect lisse et plat (qu’on voit trop souvent hélas). Il permet en outre de montrer subtilement le raffinement de son porteur qui l’arbore avec aisance et élégance.
Vous l’aurez compris, il n’existe pas de nœuds parfaits. Si j’avais un dernier conseil à vous donner, c’est d’en choisir un et de le travailler ! Vous obtiendrez ainsi un résultat de plus en plus flatteur et équilibré, puis vous gagnerez également du temps à force de la maîtriser.